

AUGMENTATION SANS CHANGEMENT DE MÉTHODE
721
Tableau de variation des capitaux propres consolidés
Avant l’acquisition
d’intérêts
minoritaires
Acquisition
d’intérêts
minoritaires
Après l’acquisition
d’intérêts
minoritaires
Part groupe
160
2,5
162,5
Intérêts minoritaires
32
(24,5)
7,5
Total
192
(22)
170
Les intérêts minoritaires sont en baisse de 24,5 (dont 2 de dépréciation), avec un
transfert vers les majoritaires :
– dans l’écart d’évaluation, de 35
30 % = 10,5
– dans les capitaux propres, de 40
30 % = 12
La différence entre la réduction de la part des intérêts minoritaires dans la valeur
comptable de la filiale (soit 22,5) et le prix payé par l’entité mère pour acquérir
30 % d’intérêts complémentaires (soit 17) est intégralement imputée sur la part
groupe (soit 5,5 d’augmentation des capitaux propres part groupe). La dépréciation
de 3 part groupe vient en diminution, soit une augmentation nette de 2,5.
E
XEMPLE
6
Une société M a acquis, le 2/01/N, 70 % des titres d’une société F1 pour un mon-
tant global de 520 K¤.
Au moment de cette prise de participation, les capitaux propres en K¤ de la
société F1 se présentaient ainsi :
Capital
400
Réserves
100
Total
500
Au moment de la prise de participation, les éléments identifiables suivants ont été
valorisés :
Un ensemble immobilier évalué à 400 K¤ (220 pour le terrain et 180 pour la cons-
truction) inscrit à l’actif du bilan pour une valeur comptable nette de 200 K¤ (100
pour le terrain et 100 pour la construction). La construction réestimée avait encore
une durée de vie de 8 ans. Valeur brute : 400 et amortissements : 300.
La société M acquiert, pour un prix de 182 K¤, le 2/01/N + 2, une participation
complémentaire de 20 % dans le capital de la société F1. Les capitaux propres de
F1 s’élevaient alors à :
Capital
400
Réserves
300
Résultat
80
Total
780
Au 2/01N + 2, l’ensemble immobilier est évalué à 345 K¤ (200 pour le terrain et
145 pour la construction) et inscrit à l’actif du bilan pour une valeur nette compta-
ble de 175 K¤ (100 pour le terrain et 75 pour la construction).
Le groupe amortit ses écarts d’acquisition sur une durée de 5 ans.
Par mesure de simplification, il ne sera pas tenu compte d’impôt différé
sur les écarts d’évaluation (voir leur traitement dans le chapitre 7).