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DIMINUTION DU POURCENTAGE D’INTÉRÊTS

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Pour cela, il convient de déterminer :

– le prix de cession des titres ;

– la valeur au bilan consolidé des titres cédés ;

– le résultat consolidé de cession et la différence avec le résultat indivi-

duel de cession.

Détermination du prix de cession

Le prix de cession correspond à la juste valeur des liquidités, titres reçus

ou autres actifs reçus par le vendeur en contrepartie de la cession des

titres. Dans le cas le plus fréquent où la cession est effectuée par remise

de liquidités, la juste valeur correspond au nominal du prix de cession

et dans ce cas, il n’y a pas de divergence entre le prix de cession retenu

dans les comptes individuels et celui des comptes consolidés.

Dans le cas où le paiement du prix est différé ou étalé et que les effets de

l’actualisation sont significatifs, le prix de cession retenu dans les comptes

individuels doit être retraité dans les comptes consolidés.

Détermination de la valeur au bilan consolidé des titres cédés

Cette valeur s’analyse ainsi :

Coût d’achat

Réserves consolidées

= Valeur au bilan consolidé

Capitaux propres

(lors de l’achat)

Réserves de bénéfices

Résultat jusqu’à la cession

=

Capitaux propres lors

de la cession

Écart de

conversion

Écart de conversion

Écart

d’évaluation

Dépréciations et amort.

=

Écart d’évaluation résiduel

Écart

d’acquisition

{

Dépréciations et amort.

Écart d’acquisition résiduel

positif

ou

= ou

Reprises au résultat

Écart d’acquisition résiduel

négatif

La quote-part de l’entreprise détentrice des titres dans le résultat de la

filiale ou de la participation réalisé entre le début d’exercice de cession

et la date de cession est comprise dans les capitaux propres à la date de

cession.

Ce résultat devrait être calculé à la date de la cession des titres en utili-

sant les données comptables les plus récentes possibles ou une situation

provisoire récente corrigée des résultats significatifs réalisés entre la date

de la situation et celle de la cession.

Les écarts résiduels de première consolidation sont à traiter différem-

ment, selon qu’il s’agit d’une évaluation ou d’une acquisition :

– les écarts d’évaluation, concernant le bilan de l’entreprise à consolider,

corrigent ses capitaux propres. Comme ceux-ci, ils sont donc fonction

du pourcentage des titres cédés par rapport au total des titres de l’en-

treprise consolidée ;

– l’écart d’acquisition, ne concernant que l’entreprise consolidante, est

fonction du pourcentage des titres cédés par rapport au pourcentage des

titres précédemment détenus par l’entreprise consolidante.