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Deux hypothèses peuvent être envisagées :

1

re

hypothèse : Les dépréciations sont déductibles (au taux de 33 1/3 %) et la

société F1 n’a pas tenu compte de l’économie d’impôt résultant de ces pertes.

2

e

hypothèse : Les dépréciations sont déductibles (au taux de 33 1/3 %) et la

société F1 a tenu compte de l’économie d’impôt résultant de ces pertes (impôt

différé actif sur ces pertes car retour attendu aux bénéfices).

La fiscalité différée sera retraitée sur la base d’un impôt sur les sociétés au taux

normal de 33 1/3 %.

Élimination des provisions constatées chez M dans les deux hypothèses.

1

re

hypothèse

La dépréciation des titres est à éliminer en totalité car elle fait double emploi avec

le traitement des capitaux propres de F1.

La dépréciation du prêt doit être éliminée.

La provision pour risques est maintenue au bilan car il ne s’agit pas d’un risque

interne au groupe.

Il convient donc de maintenir l’économie d’impôt constatée sur les dépréciations

dans la société M. Aucun impôt différé passif n’est constaté.

Les écritures sont les suivantes :

Comptes de bilan

Élimination

des déprécia-

tions

Dépréciation des titres ....................................

1 200

Dépréciation du prêt .......................................

200

Résultat M ..............................................

1 400

Comptes de gestion

Résultat global ...................................................

1 400

Dotations aux dépréciations ....................

1 400

La position IFRS serait identique car il n’est pas probable de céder les titres F1

dans un avenir proche. Dans le cas contraire, il faudrait constater un impôt différé

passif.

2

e

hypothèse

La société F1 a constaté une économie d’IS résultant de son report déficitaire soit :

Comptes de bilan

Impôt différé actif .............................................

400

Résultat F1 (1 200

1/3) ....................

400

Comptes de gestion

Résultat global ...................................................

400

Impôt sur les bénéfices (1 200

1/3)

400

La société M a constaté une économie d’impôt sur ces dépréciations de

(1200 + 200 + 160)

33 1/3 % = 520.

L’activation des déficits laisse présager un retour aux bénéfices de la société F1. De

ce fait, les dotations constatées dans les comptes individuels qui ont entraîné une

économie d’impôt devraient faire, en principe, l’objet d’une prochaine reprise.

Il convient donc d’éliminer 520 d’économie d’impôt constatée chez F1 en compta-

bilisant un impôt différé passif.

ÉLIMINATION DES RÉSULTATS INTERNES

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