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Les dotations aux amortissements et dépréciations des écarts d’acqui-

sition figurent sur une ligne distincte du compte de résultat, après les

quotes-parts dans les résultats des sociétés mises en équivalence.

Deux résultats par action doivent être présentés au pied du compte de

résultat consolidé :

– un résultat par action déterminé à partir d’un nombre d’actions en

circulation ;

– un résultat dilué par action, qui tient compte des instruments dilutifs

(les obligations convertibles, bons de souscription d’actions…).

3.2 – Rubriques additionnelles

Selon l’AMF (bull COB 364), d’autres types de présentations, qui sont

parfois aussi dénommées pro forma, mais ne sont pas prévues par les

textes comptables et la réglementation financière, peuvent être dévelop-

pées par certains émetteurs dans le but de mettre en évidence certains

aspects particuliers de la performance financière de l’entreprise.

Elles se sont développées en parallèle avec l’apparition de nouveaux

soldes intermédiaires de gestion (par exemple : EBIT ou EBITDA, résul-

tat ou marge opérationnels…) et la généralisation de notions extra-

comptables telles que la création de valeur. Plus récemment, on a pu

constater, dans certains communiqués financiers, une tendance à la

communication de « résultats récurrents » ou « retraités » qui cher-

chaient à refléter la capacité de l’entreprise à dégager un résultat norma-

lisé, en éliminant l’incidence de charges jugées non récurrentes.

Il n’est donc pas inutile de rappeler quelques grands principes à respecter

afin d’assurer la sincérité des informations aux termes de laquelle :

– un principe général à observer est de n’utiliser que des notions comp-

tables normalisées ; l’utilisation du vocable « pro forma » pour désigner

des données financières ou comptables devrait être limitée aux situations

prévues par la réglementation comptable, la norme de la CNCC ou cel-

les requises par la Commission, les autres types de présentation étant

plus correctement appelées « autres informations financières » ;

– si des notions spécifiques apparaissent plus appropriées pour décrire la

situation, ce qui devrait rester exceptionnel, elles ne devraient être utili-

sées qu’accompagnées de définitions, et en étant particulièrement attentif

aux risques d’information trompeuse ;

– si ces informations ne sont pas couvertes par la certification des commis-

saires aux comptes (à moins qu’elles ne soient données dans l’annexe ou

incluses dans les comptes eux-mêmes), ils doivent néanmoins en vérifier la

sincérité, en application de la loi relative aux documents adressés aux action-

naires sur la situation financière et les comptes annuels, en étant particulière-

ment attentifs à leur pertinence et à leur comparabilité dans le temps.

Concernant plus particulièrement la présentation du « résultat courant »,

avant impôts ou net, qui est de plus en plus fréquemment retenue par les

sociétés dans les comptes consolidés ou mise en évidence dans le rap-

port de gestion, l’intérêt d’une telle distinction est reconnu depuis long-

temps.

COMPTE DE RÉSULTAT EN RÉGLEMENTATION FRANÇAISE

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