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CH 11 – DOCUMENTS DE SYNTHÈSE CONSOLIDÉS
8 – Tableau de flux de trésorerie
8.1 – Principes généraux
Le tableau des flux de trésorerie présente, pour l’exercice, les entrées
et sorties de disponibilités et de leurs équivalents, classées en activités
d’exploitation, d’investissement et de financement.
8.1.1 – Définition de la trésorerie
Composantes de la trésorerie
Les placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un
montant connu de liquidités et dont la valeur ne risque pas de changer de
façon significative, sont considérés comme des équivalents de disponibili-
tés (CRC, règlt 99-02).
Outre la trésorerie disponible immédiatement, la trésorerie comprend
l’ensemble des instruments financiers qui permettent à l’entreprise de
gérer, sans prendre de risques significatifs, ses excédents ou ses besoins
de trésorerie à court terme (OEC, avis 30). Elle s’obtient en faisant la
somme algébrique :
– des comptes de caisse ;
– des comptes à vue ;
– des comptes à terme et des intérêts courus et non échus qui s’y rat-
tachent, à condition qu’ils aient été ouverts moins de trois mois avant la
clôture et que leur échéance ne dépasse pas trois mois ;
– des valeurs mobilières de placement qui ne présentent pas de risque
significatif de variation de valeur en raison de leur nature et peuvent être
aisément converties en disponibilités du fait de l’existence d’un marché
ou d’un acquéreur potentiel ;
– de la partie des soldes créditeurs de banques, et des intérêts courus et
non échus qui s’y rattachent, correspondant à des découverts momenta-
nés.
Les éléments suivants doivent être exclus de la trésorerie et présentés
parmi les opérations d’investissement ou de financement (OEC, avis 30) :
– les comptes de caisse, les comptes à vue et les comptes à terme faisant
l’objet de restrictions, résultant, par exemple, de leur détention par des
filiales situées dans des pays soumis à un contrôle de change strict ;
– les comptes à terme ouverts plus de trois mois avant la clôture et ceux
ouverts moins de trois mois avant la clôture et dont l’échéance est à plus
de trois mois ;
– les obligations acquises plus de trois mois avant leur échéance ;
– les actions, soit parce qu’elles sont cotées et présentent dès lors des
risques de modification de valeur liés aux fluctuations du marché bour-
sier, soit parce qu’elles sont non cotées et que l’absence de marché ne
permet pas de les convertir aisément en disponibilités ;