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– les soldes créditeurs de banque et les découverts autorisés, ainsi que les

autres concours bancaires courants, dès lors que ces éléments, à la diffé-

rence des découverts momentanés, correspondent à un financement ;

– et la part à moins de trois mois des prêts et des dettes financières

contractés à l’origine à plus de trois mois.

Le tableau des flux de trésorerie étant un document de synthèse, la tré-

sorerie dont il explique la variation doit être issue des rubriques concer-

nées du bilan. Cela exclut de tenir compte d’éléments inscrits en engage-

ments hors bilan, tels que les effets escomptés non échus.

NORMES IFRS

1. Définition de la trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue.

Les équivalents de trésorerie sont les placements à court terme, très liquides, qui

sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis

à un risque négligeable de changement de valeur.

Les équivalents de trésorerie sont détenus dans le but de faire face aux enga-

gements de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d’autres

finalités. Pour qu’un placement puisse être considéré comme un équivalent de

trésorerie, il doit être facilement convertible en un montant de trésorerie connu et

être soumis à un risque négligeable de changement de valeur. En conséquence, un

placement ne sera normalement qualifié d’équivalent de trésorerie que s’il a une

échéance rapprochée, par exemple inférieure ou égale à trois mois à partir de la

date d’acquisition.

Une entité doit indiquer les éléments qui composent sa trésorerie et ses équiva-

lents de trésorerie et doit présenter un rapprochement entre les montants de son

tableau des flux de trésorerie et les éléments équivalents présentés dans l’état de

la situation financière (bilan).

2. Disponibilités faisant l’objet de restrictions

En IFRS, les soldes de trésorerie non disponibles pour une utilisation par le groupe

(par exemple, les disponibilités soumises à un contrôle des changes strict) sont

obligatoirement inclus dans la trésorerie.

L’entité doit, toutefois, indiquer le montant des soldes importants de trésorerie et

d’équivalents de trésorerie qu’elle détient et qui ne sont pas disponibles pour le

groupe et l’accompagner d’un commentaire de la direction.

Il existe différentes circonstances où les soldes de la trésorerie et les équivalents de

trésorerie détenus par une entité ne sont pas disponibles pour une utilisation par

le groupe. C’est le cas, par exemple, des soldes de trésorerie et d’équivalents de

trésorerie détenus par une filiale opérant dans un pays où des contrôles de change

ou d’autres restrictions juridiques existent, lorsque ces soldes ne sont pas disponibles

pour une utilisation générale par la mère ou les autres filiales.

Critères de qualification des OPCVM en équivalents de trésorerie

Concernant plus spécifiquement le classement des OPCVM de trésore-

rie, l’AMF répartit les OPCVM en deux catégories avec, pour chacune,

des critères à analyser afin de conclure à l’éligibilité ou non de l’OPCVM

concerné à la définition d’équivalent de trésorerie (AMF, « Classement

TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE

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