

ou désignations sur la base des dispositions contractuelles, des conditions
économiques, de ses politiques comptables ou de gestion et d’autres con-
ditions pertinentes en vigueur à la date d’acquisition.
> Principe d’évaluation
L’acquéreur doit évaluer les actifs identifiables acquis et les passifs repris à
leur juste valeur à la date d’acquisition.
5)
Détermination et comptabilisation du goodwill
L’acquéreur doit comptabiliser le goodwill à la date d’acquisition, évalué
comme étant l’excédent de (a) par rapport à (b) ci-dessous.
a) Le total de :
- la contrepartie transférée, évaluée selon la présente norme, qui impose
généralement le recours à la juste valeur à la date d’acquisition ;
- le montant d’une participation ne donnant pas le contrôle dans l’entre-
prise acquise évaluée selon la norme IFRS 3 ; et
- dans un regroupement d’entreprises réalisé par étapes, la juste valeur à
la date d’acquisition de la participation précédemment détenue par l’ac-
quéreur dans l’entreprise acquise.
b) Le solde net des montants, à la date d’acquisition, des actifs identifiables
acquis et des passifs repris, évalués selon la norme IFRS 3.
Les entreprises ont le choix, à chaque acquisition, entre deux méthodes
d’évaluation du goodwill :
- le goodwill partiel, égal à la différence entre le prix payé (sauf prise de
contrôle par achats successifs) et la quote-part de l’acquéreur dans la juste
valeur des actifs nets identifiables acquis. Ce goodwill n’inclut pas le good-
will revenant aux intérêts minoritaires. Cette méthode est celle qui existait
avant la révision d’IFRS 3 ;
- le goodwill complet : comprend le goodwill relatif aux intérêts majoritai-
res et minoritaires, la part afférente aux minoritaires ayant pour contre-
partie une augmentation des capitaux propres. Cette méthode a été intro-
duite par la norme IFRS 3 révisée.
Après la comptabilisation initiale, l’acquéreur doit évaluer le goodwill acquis
lors d’un regroupement d’entreprises et inscrit à l’actif à son coût, diminué
du cumul des pertes de valeur. Le goodwill acquis lors d’un regroupement
d’entreprises ne doit pas être amorti, mais l’acquéreur doit effectuer, au
moins une fois par an, un test de dépréciation.
IFRS 3 – Regroupements d’entreprises
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