

Consolidation
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La prise de contrôle par acquisitions successives s’analyse donc comme une
opération d’échange :
- la cession de la participation antérieurement détenue (35 % selon exemple
ci-dessus) ;
- suivie de la prise du contrôle de la société cible (75 % selon exemple ci-des-
sus).
I
LLUSTRATION
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(EXTRAIT DOSSIER « LES NOUVEAUTÉS IFRS À APPLIQUER EN 2010 »,
RF COMPTABLE 374, JUILLET-AOÛT 2010 – BENOÎT LEBRUN, ASSOCIÉ
KPMG)
Une société A détient 20 % d’une entité B. Cette participation est mise en
équivalence.
La valeur de mise en équivalence est de 30 à la date où A prend le con-
trôle de B.
La prise de contrôle est obtenue en achetant 50 % du capital de B pour un
prix de 100, correspondant à la juste valeur des actions acquises.
La juste valeur de la participation déjà détenue de 20 % est estimée au
moment de l’opération à 40.
Lors de la prise de contrôle, A doit constater :
- un profit de 10 (40 – 30) ;
- un goodwill, déterminé en ajoutant au prix payé (100), la juste valeur de
la participation détenue avant la prise de contrôle (40).
I
LLUSTRATION
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(EXTRAIT DOSSIER « LES NOUVEAUTÉS IFRS À APPLIQUER EN 2010 »,
RF COMPTABLE 374, JUILLET-AOÛT 2010 – BENOÎT LEBRUN, ASSOCIÉ
KPMG)
Une société A détient 20 % d’une entité B. Cette participation est compta-
bilisée en tant qu’actif financier disponible à la vente.
Sa juste valeur à l’actif est de 37 à la date où A prend le contrôle de B et
les ajustements de valeur comptabilisés en capitaux propres sont de + 20.
La prise de contrôle est obtenue en achetant 50 % du capital de B pour un
prix de 100, correspondant à la juste valeur des actions acquises.
La juste valeur de la participation déjà détenue de 20 % est estimée au
moment de l’opération à 40.
Lors de la prise de contrôle, A doit constater :
- un profit de 23 qui se décompose en :
• 3 (40 – 37) : écart entre la juste valeur à la date de prise de contrôle et
la juste valeur précédente ;