

- la dépréciation du goodwill et des actifs incorporels à durée d’utilité indéter-
minée ;
- la comptabilisation des participations ne donnant pas le contrôle ;
- les prises de contrôle par étapes et la perte du contrôle ;
- les informations en annexe.
2)
Synthèse des résultats
Le rapport de synthèse publié par l’IASB met en évidence les points de vue des
différentes parties prenantes.
> Les investisseurs
Les investisseurs ont des opinions partagées sur les thèmes suivants.
- La comptabilisation du goodwill : certains investisseurs approuvent les dispo-
sitions actuelles car ils estiment que le non-amortissement du goodwill et l’ab-
sence de dépréciation les aident à vérifier si une acquisition fonctionne comme
prévu. D’autres investisseurs défendent l’amortissement du goodwill, car ils esti-
ment que le goodwill acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprises est,
au fil du temps, soutenu et remplacé par un goodwill généré en interne.
- La comptabilisation séparée d’actifs incorporels : certains investisseurs approu-
vent la pratique actuelle car elle fournit un aperçu sur la raison pour laquelle
une entité achète une autre entité. D’autres investisseurs n’approuvent pas la
pratique actuelle d’identifier des actifs incorporels séparément du goodwill (par
exemple, les marques, des relations clients) car elle est hautement subjective. Ils
estiment que ces actifs incorporels devraient être comptabilisés seulement s’il
existe un marché y afférent.
- L’évaluation des participations ne donnant pas le contrôle : certains investis-
seurs estiment que les intérêts ne donnant pas le contrôle devraient être évalués
selon la méthode proportionnelle, alors que d’autres investisseurs préfèrent la
méthode de la juste valeur, et d’autres enfin n’ayant pas de préférence.
- La comptabilisation des paiements éventuels : certains investisseurs estiment
que les dispositions actuelles sont contre-intuitives, car l’acquéreur enregistre
une charge si la cible est plus performante que prévu. D’autres investisseurs
approuvent les dispositions actuelles, car elles aident l’investisseur à connaître la
performance de la cible. De nombreux investisseurs n’approuvent pas les dispo-
sitions actuelles sur les acquisitions par étapes et la perte de contrôle et deman-
dent plus d’information sur la performance subséquente des entreprises acqui-
ses.
IFRS 3 – Regroupements d’entreprises
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