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CH 5 – CONVERSION DES COMPTES DES SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES

réception ou la livraison d’un nombre variable d’instruments de capitaux

propres de l’entité ou un montant variable d’actifs, et pour lequel la juste

valeur à recevoir (ou à livrer) est égale à un nombre déterminé ou déter-

minable d’unités monétaires, est un élément monétaire.

À l’inverse, la caractéristique principale d’un élément non monétaire est

l’absence de tout droit de recevoir (ou de toute obligation de livrer) un

nombre fixe ou déterminable d’unités monétaires. On peut citer, à titre

d’exemple, les montants payés d’avance pour les biens et les services (par

exemple, le loyer payé d’avance), le goodwill, les immobilisations incor-

porelles, les stocks, les immobilisations corporelles et les provisions qui

se dénouent par la fourniture d’un actif non monétaire.

2.2 – Comptabilisation des écarts

2.2.1 – Comptabilisation en résultat

Les écarts de conversion résultant de l’application de cette méthode, tant

sur les éléments monétaires qui figurent au bilan que sur les éléments

du compte de résultat, sont inscrits au compte de résultat consolidé en

« Charges et produits financiers ».

Ces écarts proviennent de la conversion au cours de clôture des élé-

ments monétaires et de l’utilisation de cours moyens pour convertir les

charges et les produits.

NORMES IFRS

Lorsqu’un profit ou une perte sur un élément non monétaire est comptabilisé

directement dans les capitaux propres, chaque composante de change de ce

profit ou de cette perte doit être directement comptabilisée dans les capitaux

propres. Tel peut être le cas :

– de la variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente comptabilisée

en capitaux propres ;

– de l’écart de réévaluation des immobilisations corporelles comptabilisé en

capitaux propres.

2.2.2 – Cas particulier de non-application

de la méthode préférentielle

Si le groupe n’applique pas la méthode préférentielle de comptabilisation

des écarts de conversion latents sur les opérations en monnaie étrangère

en résultat, cette solution aboutit à un traitement non homogène. En

effet, l’application de la méthode historique aboutit à la comptabilisation

immédiate en résultat des gains et des pertes de change latents sur les

éléments monétaires de ces entreprises.

En IFRS, ce risque de non-homogénéité n’existe pas car la méthode pré-

férentielle pour les écarts de conversion est obligatoire.