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MÉTHODE DU COURS DE CLÔTURE

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sion en résultat est obligatoire même si la transaction n’entraîne pas de

perte de contrôle de cette entreprise.

Les écarts de conversion ne peuvent être repris en résultat ni en cas de

déconsolidation sans cession, ni en cas de cession interne de titres (entre

entreprises intégrées globalement) entraînant une variation de pourcen-

tage d’intérêt (voir chapitre 10, paragraphe 5).

NORMES IFRS

Sortie d’une activité à l’étranger

Une entité peut procéder à la sortie de sa participation dans une activité à

l’étranger en la vendant, en la liquidant, en en remboursant le capital ou en

abandonnant tout ou partie de cette entité.

Outre la sortie de la totalité de la participation d’une entité dans une activité à

l’étranger, sont également comptabilisées en tant que sorties, même si l’entité

conserve une part d’intérêt dans l’ancienne filiale, entreprise associée ou entité

contrôlée conjointement :

- la perte de contrôle d’une filiale qui comprend une activité à l’étranger ;

- la perte de l’influence notable sur une entreprise associée qui comprend une

activité à l’étranger ; et

- la perte du contrôle conjoint sur une entité qui comprend une activité à l’étranger.

Le paiement d’un dividende n’est considéré comme une sortie que s’il constitue

un rendement du placement, par exemple lorsque le dividende est payé sur des

gains préalables à l’acquisition.

Principe de recyclage en résultat

Lors de la sortie d’une activité à l’étranger, le montant cumulé des écarts de

change différés figurant en autres éléments du résultat global relatifs à cette

activité à l’étranger doit être comptabilisé dans le compte de résultat lors de la

comptabilisation du profit ou de la perte résultant de la sortie.

En IFRS, la déconsolidation d’une entreprise (sortie du périmètre de consolidation)

est assimilée à une cession totale, même en cas de conservation d’un intérêt

résiduel. En conséquence, l’écart de conversion est intégralement constaté dans

le résultat, contrairement aux principes français.

Lors de la sortie d’une filiale qui comprend une activité à l’étranger, le montant

cumulé des différences de change liées à cette activité à l’étranger qui ont été

attribuées aux participations ne donnant pas le contrôle doit être décomptabilisé,

mais ne doit pas être reclassé en résultat.

Lors de la sortie partielle d’une filiale qui comprend une activité à l’étranger,

l’entité doit réattribuer la part proportionnelle du montant cumulé des différences

de change comptabilisé en autres éléments du résultat global aux participations

ne donnant pas le contrôle dans cette activité à l’étranger.

Dans tous les autres cas de sortie partielle d’une activité à l’étranger, l’entité

doit reclasser en résultat seulement la part proportionnelle du montant cumulé

des différences de change comptabilisées en autres éléments du résultat global.

Une réduction de la valeur comptable d’une opération à l’étranger ne constitue pas

une sortie partielle. En conséquence, aucune fraction du profit ou de la perte de

change différés n’est comptabilisée dans le résultat à la date de la réduction.