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CH 5 – CONVERSION DES COMPTES DES SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES

3.1.2 – Cas particuliers

Suspension de cotation à la clôture

Le cours de change à retenir devrait être celui qui reflète au mieux la

situation existant à la clôture. Devraient être prises en compte les der-

nières cotations de l’exercice, les premières cotations de l’exercice

suivant et les parités d’échange en dehors du marché officiel durant la

période de suspension de cotation (Avis CNC 17/01/2002).

NORMES IFRS

Si la convertibilité entre deux monnaies est momentanément suspendue, le cours

utilisé est le premier cours ultérieur auquel des opérations de change ont pu être

réalisées. Ce cours peut, en pratique, tenir compte d’événements postérieurs à la

clôture non pris en compte en principes français.

Pluralité des cours de change

La conversion des comptes des entreprises étrangères doit être effec-

tuée en retenant pour chaque nature d’élément d’actif et de passif, et

en fonction des dispositions précises du mécanisme de change mis en

place par les autorités du pays, le cours de change approprié (Avis CNC

17/01/2002).

NORMES IFRS

Lorsque plusieurs cours de change sont disponibles, le cours utilisé est celui auquel

les flux de trésorerie futurs représentés par la transaction ou le solde auraient pu

être réglés si ces flux de trésorerie avaient eu lieu à la date d’évaluation.

3.2 – Comptabilisation des écarts

Les écarts de conversion constatés, tant sur les éléments du bilan

d’ouverture que sur le résultat, sont portés, pour la part revenant à l’en-

treprise consolidante, dans ses capitaux propres au poste « Écarts de

conversion » et pour la part des tiers au poste « Intérêts minoritaires ».

Les capitaux propres sont maintenus au cours historique et le résultat

de l’exercice correspond à la conversion des produits et de charges au

cours moyen, la différence étant portée dans les capitaux propres conso-

lidés (part du groupe) et intérêts minoritaires.

En cas de liquidation ou de cession de tout ou partie de la participation

détenue dans l’entreprise étrangère, l’écart de conversion qui figure dans

les capitaux propres est réintégré au compte de résultat pour la partie de

son montant afférente à la participation cédée.

Ainsi, en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de l’entreprise con-

solidante dans une entreprise consolidée, la reprise de l’écart de conver-