Table of Contents Table of Contents
Previous Page  397 / 1032 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 397 / 1032 Next Page
Page Background

COMPTABILISATION DES ENTRÉES DANS LE PÉRIMÈTRE

397

nome, à une autre société (CRC 2005-10). Les apports partiels d’actifs

isolés, ne répondant pas à la définition d’une branche autonome, n’en-

trent pas dans le champ d’application du règlement 99-02 et restent dans

le champ d’application du PCG qui impose la comptabilisation des biens

apportés à leur valeur réelle.

NORMES IFRS

Toutes les opérations d’apports partiels d’actifs entrent dans le champ d’appli-

cation de la norme dès lors qu’ils répondent à la définition d’un regroupement

d’entreprises. Pour répondre à la définition d’un regroupement d’entreprises, un

apport partiel d’actif doit porter sur une ou plusieurs activités.

La norme IFRS 3 précise que :

– une activité est un ensemble intégré d’opérations et d’actifs qui sont conduits

et gérés dans le but de fournir un rendement aux investisseurs, ou des coûts infé-

rieurs ou d’autres avantages économiques directement et proportionnellement

aux participants ;

– une activité comprend en règle générale des inputs, des processus appliqués à

ces inputs et des outputs correspondants qui sont, ou seront, utilisés pour générer

des produits. Si du goodwill est présent dans un ensemble d’activités et d’actifs

transférés, l’ensemble transféré sera présumé être une activité.

Lorsqu’une entité acquiert un groupe d’actifs ou d’actifs nets qui ne constitue

pas une activité, elle doit répartir le coût du groupe entre les actifs et les passifs

individuels identifiables du groupe sur la base de leurs justes valeurs relatives à

la date d’acquisition.

Fusion

Dans les comptes individuels, les valeurs comptabilisées sont celles inscri-

tes dans le traité d’apport alors que pour les comptes consolidés, la juste

valeur des éléments acquis doit être comptabilisée (sauf cas particulier de

la méthode dérogatoire).

Le règlement 2004-01 prévoit la comptabilisation à la valeur réelle des

opérations à l’endroit sous contrôle distinct et a ainsi rapproché, dans

cette situation, le traitement des fusions dans les comptes individuels et

consolidés.

L’opération d’absorption d’une entreprise hors groupe par une entre-

prise du groupe (voir page 496, Exemple 25) est comptabilisée à la juste

valeur (sauf cas particulier de la méthode dérogatoire).

L’opération d’absorption d’une entreprise du groupe par une entre-

prise hors groupe qui passe sous le contrôle du groupe (voir page 501,

Exemple 26) est comptabilisée à la juste valeur puisqu’il y a bien entrée

d’une nouvelle entreprise (bénéficiaire des apports). Elle ne peut pas être

comptabilisée selon la méthode dérogatoire parce qu’elle ne donne pas

lieu à émission de titres par une entreprise déjà consolidée.

Dans les comptes individuels, cette fusion sera traitée aux valeurs comp-

tables en application du règlement CRC 2004-01 (opérations à l’envers

d’entités sous contrôle distinct).