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E

XEMPLE

1

La société B absorbe la société C

CONDITIONS D’APPLICATION

575

Avant fusion

Après fusion

M

M

80 %

70 %

80 %

A

C

A

10 %

100 %

90 %

B

B+C

Les entités B et C sont sous contrôle commun de M. Dans les comptes individuels,

la fusion sera comptabilisée à sa valeur comptable. Dans les comptes consolidés du

sous-groupe, la prise de contrôle sur C peut être comptabilisée selon la méthode

dérogatoire si les autres conditions d’applications sont remplies (voir ci-dessous).

Dans les comptes consolidés de M, la fusion entre deux entreprises intégrées

globalement constitue une opération de restructuration interne qui doit être

comptabilisée aux valeurs comptables.

3 – Conditions d’application

3.1 – Opération principale d’acquisition

de la cible

Pour pouvoir bénéficier de la méthode dérogatoire, l’opération principale

d’acquisition doit respecter :

– d’une part, des conditions liées à l’acquisition d’un pourcentage minimal

de la cible (condition a) ;

– et, d’autre part, des conditions liées aux modalités de rémunération de

l’acquisition (conditions b et c).

De plus, le règlement 99-02 prévoit une condition (d) de limitation aux

opérations de regroupement pour lesquelles les apports sont comptabili-

sés à la valeur comptable dans les comptes individuels.

La substance de l’opération ainsi définie est respectée lorsque les condi-

tions énoncées ci-dessus sont réunies et elle ne doit pas être remise en

cause dans les deux ans à compter de la date d’acquisition ou de prise de

contrôle en cas de transactions successives.

3.1.1 – Pourcentage minimal à acquérir dans la cible (condition a)

L’acquisition est réalisée en une seule opération qui porte sur au moins

90 % du capital de l’entreprise acquise (la « cible »).

L’expression « une seule opération » présume que, dans les douze mois

qui précèdent la première transaction constitutive de l’opération, l’en-

treprise consolidante ne doit pas avoir détenu, directement ou indirec-

tement, un pourcentage d’intérêt supérieur à 10 % de l’entreprise faisant

l’objet de l’opération (« cible »).