

Consolidation
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La solution
Le pourcentage est de 35 % + (70 %
10 %) = 42 %.
Les sociétés 1 et 3 ne sont pas incluses dans le calcul du pourcentage d’inté-
rêt dans l’entreprise associée car la mère exerce sur ces sociétés respective-
ment un contrôle conjoint et une influence notable.
> Application de la méthode de la mise en équivalence
- Intérêt de la méthode de la mise en équivalence
La comptabilisation du résultat sur la base des distributions reçues peut ne
pas constituer une mesure adéquate du résultat revenant à un investisseur
du fait de sa participation dans une entreprise associée ou une coentre-
prise, parce que les distributions reçues peuvent n’avoir que peu de rap-
port avec la performance de l’entreprise associée ou de la coentreprise.
Parce que l’investisseur exerce une influence notable ou un contrôle
conjoint sur l’entreprise émettrice, il a une part d’intérêt dans la perfor-
mance de l’entreprise associée ou de la coentreprise qui correspond au
rendement de sa participation.
L’application de la
méthode de la mise en équivalence
* fournit une meilleure
information sur l’actif net et sur le résultat net de l’investisseur.
- Modalités d’application de la méthode de la mise en équivalence
des titres de participation
• Principe de la méthode
La participation dans une entreprise associée ou une coentreprise est ini-
tialement comptabilisée au coût, puis la valeur comptable est augmentée
ou diminuée pour comptabiliser la quote-part de l’investisseur dans le
résultat net de l’entité émettrice après la date d’acquisition.
La quote-part de l’investisseur dans le résultat net de l’entité émettrice est
comptabilisée dans le résultat net de l’investisseur.
La valeur comptable de la participation peut en outre être modifiée par les
éléments suivants :
- les distributions reçues de l’entreprise émettrice réduisent la valeur
comptable de la participation ;
- des modifications du pourcentage de participation de l’investisseur dans
l’entité émettrice dues à des variations des autres éléments du résultat
global de l’entreprise émettrice.
I
LLUSTRATION
2
À l’instar de l’investisseur, l’entreprise émettrice évalue ses immobilisations
corporelles selon le modèle de la réévaluation (cf. IAS 16). La quote-part
de l’investisseur dans les variations de l’excédent de réévaluation est comp-
tabilisée en autres éléments du résultat global et présentée séparément en