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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

En conclusion

La règle de partage des capitaux propres (en consolidation directe) de la société

détenue de manière indirecte par la consolidante est la suivante :

– si le total formé par le capital et le report à nouveau est négatif, le pourcentage

du groupe dans les minoritaires de F2 multiplié par ce total doit être imputé aux

réserves consolidées ;

– si le résultat est négatif, le pourcentage du groupe dans les minoritaires de F2

multiplié par ce résultat doit être imputé au résultat consolidé.

3 – Consolidation initiale des entreprises

sous contrôle conjoint

La différence essentielle avec l’intégration globale consiste en ce que l’in-

tégration dans les comptes de l’entreprise consolidante des éléments

constituant le patrimoine et le résultat de l’entreprise sous contrôle

conjoint ne s’effectue qu’au prorata de la fraction représentative de la

participation de l’entreprise détentrice des titres sans constatation d’in-

térêts minoritaires directs.

Néanmoins, les règles générales de consolidation, définies pour l’intégra-

tion globale, s’appliquent pour évaluer les capitaux propres et les résul-

tats des entreprises intégrées proportionnellement.

Cependant, les intérêts minoritaires directs n’apparaissent pas au bilan et

au compte de résultat consolidé.

En revanche, les entreprises sous contrôle conjoint, détenues par plu-

sieurs entreprises consolidées, doivent être intégrées sur la base du

cumul des pourcentages de participation détenus par chaque entreprise,

et des intérêts minoritaires doivent être dégagés lorsque certaines entre-

prises ne sont pas détenues à 100 % par l’entreprise consolidante.

Il est donc nécessaire de répartir les capitaux propres et le résultat

entre :

– les intérêts de l’entreprise consolidante ;

– et les intérêts des autres associés, appelés intérêts minoritaires (voir

exemple 5 de ce chapitre).

NORMES IFRS

Le coparticipant doit comptabiliser les actifs, les passifs, les produits et les

charges relatifs à ses intérêts dans une activité conjointe en conformité avec les

normes IFRS qui s’appliquent à ces actifs, passifs, produits et charges.

Le coparticipant comptabilise les actifs, passifs, produits et charges de l’activité

conjointe tel que spécifié dans les accords contractuels, et non sur la base de

sa quote-part d’intérêt qu’il détient dans l’activité conjointe. En ce sens, dans le

cas où le pourcentage d’intérêt du coparticipant dans l’activité conjointe diffère

des termes de l’accord contractuel, la méthode de comptabilisation des activités

conjointes dans IFRS est proche, mais pas identique, à la méthode de l’intégration

proportionnelle anciennement prévue dans la norme IAS 31.