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MÉTHODE DU COURS DE CLÔTURE

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3.3.1 – Créances et dettes assimilées à des titres de participation

Une entreprise du groupe peut avoir dans son bilan une dette ou une

créance libellée en monnaie étrangère concernant une entreprise

consolidée dont le règlement n’est ni planifié ni susceptible de survenir

dans un avenir prévisible et qui constitue en substance une augmentation

ou une réduction de l’investissement net du groupe dans cette entreprise

étrangère. Cela s’applique aux créances ou à des prêts à long terme mais

ni aux comptes clients ni aux comptes fournisseurs. Dans cette situation,

les écarts de conversion sur ces prêts ou emprunts à long terme sont

inscrits dans les capitaux propres consolidés, dans le poste « Écarts de

conversion » jusqu’à la liquidation ou la cession (totale ou partielle) de

cet investissement net.

À la date de cession ou de liquidation de la filiale ou de la participation

considérée, ces écarts de conversion sont inscrits en produits ou en

charges dans le résultat pour la partie de son montant afférente à l’inves-

tissement net cédé ou liquidé.

Certains considèrent, sans que cela soit explicitement stipulé par le

règlement 99-02, que le remboursement total ou partiel de la créance

ou de la dette qui faisait partie intégrante de l’investissement net devrait

entraîner la reprise en résultat de l’écart de conversion correspondant

figurant en capitaux propres.

D’autres considèrent que la reprise en résultat ne devrait intervenir

qu’au moment de la cession ou de la liquidation totale ou partielle de

l’entreprise.

L’effet fiscal de ces écarts de conversion devrait affecter directement les

capitaux propres.

NORMES IFRS

Éléments monétaires faisant partie de l’investissement net

Une entité peut détenir un élément monétaire qui est une créance à recevoir ou

une dette payable à une activité à l’étranger. Un élément dont le règlement n’est

ni planifié ni probable dans un avenir prévisible constitue en substance une part

de l’investissement net de l’entité dans cette activité à l’étranger.

Ces éléments monétaires peuvent comprendre des créances ou des prêts à long

terme. Ils ne comprennent pas les créances clients ou les dettes fournisseurs.

L’entité qui détient un élément monétaire qui est une créance à recevoir ou

une dette payable à une activité à l’étranger peut être une filiale quelconque

du groupe. Par exemple, une entité a deux filiales, A et B. La filiale B est une

activité à l’étranger. La filiale A accorde un prêt à la filiale B. Le prêt accordé

par la filiale A à la filiale B ferait partie de l’investissement net de l’entité dans

la filiale B si le règlement du prêt n’est ni planifié ni susceptible de se produire

dans le futur proche. Ceci serait également vrai si la filiale A était elle-même une

activité à l’étranger.