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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

2.3.1 – Identification des actifs et des passifs

Les actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise, y compris les élé-

ments incorporels, sont des éléments susceptibles d’être évalués séparé-

ment dans des conditions permettant un suivi de leur valeur.

Les éléments d’actif ou de passif doivent être considérés comme identifia-

bles, indépendamment des méthodes comptables retenues par le groupe

et même s’ils ne figurent pas dans le bilan de l’entreprise acquise.

Le principe d’homogénéité ne s’applique qu’une fois déterminée la valeur

d’entrée de chaque élément identifiable de l’entreprise acquise. Les entre-

prises consolidantes doivent comptabiliser les engagements de retraite,

indépendamment de la méthode retenue par le groupe (c’est-à-dire que

ces engagements aient été provisionnés ou non).

Cette nouvelle démarche obligatoire d’identification et de valorisation

des actifs et des passifs acquis à leur juste valeur se démarque des anciens

textes qui prévoyaient que lorsque l’écart de première consolidation ne

pouvait être réparti entre ses différentes composantes (écarts d’évalua-

tion afférents à certains éléments identifiables), il était admis qu’il soit

porté en totalité au poste « Écart d’acquisition ».

Le règlement 99-02 ne fait plus référence à l’écart de première consoli-

dation mais impose comme démarche préalable l’identification à la juste

valeur des actifs et des passifs.

La différence entre le prix d’acquisition des titres et l’évaluation totale

des actifs et passifs identifiés à la date d’acquisition constitue l’écart d’ac-

quisition.

2.3.2 – Cas particulier des actifs incorporels

Critères de distinction

Les actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise, y compris les élé-

ments incorporels, sont des éléments susceptibles d’être évalués sépa-

rément dans des conditions permettant un suivi de leur valeur. Pour les

actifs incorporels, tel peut être notamment le cas des brevets, marques

et relations contractuelles avec les clients.

Un actif incorporel est reconnu et comptabilisé séparément de l’écart

d’acquisition dès lors qu’il répond aux conditions de définition et de

comptabilisation du Plan comptable général.

Une immobilisation incorporelle est identifiable :

– si elle est séparable des activités de l’entité, c’est-à-dire susceptible

d’être vendue, transférée, louée ou échangée de manière isolée ou avec

un contrat, un autre actif ou passif ;

– ou si elle résulte d’un droit légal ou contractuel même si ce droit n’est

pas transférable ou séparable de l’entité ou des autres droits et obliga-

tions (PCG art. 211-5).

Une immobilisation incorporelle est comptabilisée à l’actif lorsque les

conditions suivantes sont simultanément réunies :

– il est probable que l’entité bénéficiera des avantages économiques

futurs correspondants ;