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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

D’autres actifs incorporels peuvent ne pas avoir de durée de consommation

des avantages économiques attendus déterminable (marques entretenues,

par exemple). Dans ce cas, ils ne font pas l’objet d’un plan d’amortissement.

Pour tenir compte des caractéristiques de la consolidation, les critères

complémentaires suivants peuvent être examinés :

– l’effet des synergies attendues ; et

– le contexte juridique spécifique. Dans certains pays et circonstances, les

éléments sous-jacents de l’écart d’acquisition sont représentatifs d’éléments

juridiquement reconnus, bénéficiant généralement de mesures de protection

juridique. Cette reconnaissance juridique et la protection attachée consti-

tuent des indices de durée d’utilisation non limitée de l’écart d’acquisition.

A contrario, des protections juridiques de durée limitée (par exemple, un

contrat de concession ou une autorisation d’extraction d’une mine) sont

des indices de durée d’utilisation limitée de l’écart d’acquisition.

Écarts d’acquisition présentant des caractéristiques comparables

Les écarts d’acquisitions présentant des caractéristiques comparables

sont traités de manière identique.

Comme la détermination de la durée d’utilisation de l’écart d’acquisi-

tion résulte de l’analyse documentée des caractéristiques pertinentes de

l’opération d’acquisition, les opérations présentant des caractéristiques

identiques se traduisent par des durées d’utilisation identiques. Un traite-

ment homogène est donc applicable :

– dans les comptes consolidés, aux opérations d’acquisition présentant

des caractéristiques comparables ;

– mais également, dans les comptes consolidés et les comptes annuels,

aux situations présentant des caractéristiques similaires (par exemple,

une acquisition suivie d’une fusion à échéance rapprochée dégageant un

mali technique).

Suivi de valeur

Mise en place du test de dépréciation

L’entité doit apprécier, à chaque clôture des comptes, s’il existe un indice

montrant que l’écart d’acquisition a pu perdre de sa valeur.

Lorsqu’il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est

effectué : la valeur nette comptable de l’écart d’acquisition est comparée

à sa valeur actuelle.

Si sa valeur actuelle devient inférieure à sa valeur nette comptable, cette

dernière est ramenée à la valeur actuelle par le biais d’une dépréciation.

Les dépréciations comptabilisées ne sont jamais reprises.

Lorsque la durée d’utilisation de l’écart d’acquisition est non limitée,

le test de dépréciation est réalisé au moins une fois par exercice, qu’il

existe ou non un indice de perte de valeur.

Lorsque la durée d’utilisation de l’écart d’acquisition, estimée à l’origine

comme non limitée, devient limitée, un test de dépréciation est réalisé ;

l’écart d’acquisition, le cas échéant déprécié, est amorti sur la durée d’uti-

lisation résiduelle. »