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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

La valeur réelle est retenue car l’actionnaire principal de A conserve le contrôle

après fusion.

Le montant de l’apport de B est de 1200 K¤ (apport à la valeur réelle) et la prime

de fusion est donc de : (1200 – 240) = 960.

Bilan A après fusion

Goodwill

30 Capital (64 000

10 ¤)

640

Immobilisations (1 100 + 970)

2 070 Réserves

1 200

Actif circulant (1 100 + 700)

1 800 Prime de fusion

960

Dettes (500 + 600)

1 100

3 900

3 900

Établissement du bilan consolidé après fusion au 31/12/N

Cette opération doit être décomposée en :

– une opération de prise de contrôle de B qui donne lieu à la comptabilisation

d’un écart d’acquisition ;

– une opération de cession partielle de l’entité détenue A qui donne lieu à la

comptabilisation d’un résultat de cession.

Détermination et comptabilisation de l’écart d’acquisition de B

La différence entre le coût d’acquisition (égal à la juste valeur des titres remis au

vendeur) et la quote-part de l’acquéreur dans les justes valeurs des actifs et des

passifs acquis constitue l’écart d’acquisition.

Cet écart d’acquisition doit être comptabilisé soit à l’actif, soit au passif conformé-

ment aux dispositions générales.

Le coût d’acquisition correspond à la juste valeur des titres remis au vendeur, soit

24000 actions A représentant une valeur globale de 1200 K¤ (24000

50 ¤).

La valeur d’entrée des actifs et des passifs identifiables de B est comptabilisée à sa

juste valeur, soit au total : 1100 + 70 = 1170 ¤.

L’écart d’acquisition dégagé par A sur cette prise de contrôle est donc égal à :

Coût d’acquisition

1200

Quote-part de A dans la juste valeur des actifs et passifs de B

(100 %

1170)

1170

30

Cet écart d’acquisition correspond au goodwill constaté dans les comptes indivi-

duels lors de l’opération de fusion.

Cette opération ne peut être comptabilisée selon la méthode dérogatoire dans les

comptes consolidés car l’actualisation du règlement 99-02 en 2005 (CRC 2005-10)

a introduit une condition d) de limitation aux opérations de regroupement pour

lesquelles les apports sont comptabilisés à la valeur comptable dans les comptes

individuels (voir chapitre 8 « Méthode applicable aux regroupements sous contrôle

commun »).

Comptabilisation de la cession partielle de A

Les actifs et les passifs identifiables, représentatifs des titres remis au vendeur,

figurent toujours au bilan consolidé pour la valeur qu’ils avaient avant l’opération,

c’est-à-dire à leur valeur comptable à la date de prise de contrôle, seule la réparti-

tion entre minoritaires et groupe est modifiée.

Ces actifs et passifs de A figurent au bilan consolidé avant fusion pour (2200 + 100

– 600) = 1700.

Ces prises de contrôle se traduisent par une baisse du pourcentage d’intérêt (effet

dilution) dans l’entreprise préalablement détenue.

L’impact de cette baisse, correspondant à la différence entre la juste valeur de la

quote-part accordée aux minoritaires et la valeur comptable consolidée de cette

même quote-part, doit être comptabilisé en résultat.