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CH 10 – VARIATION DU POURCENTAGE D’INTÉRÊTS

(b) est constitué de la dernière valeur comptable consolidée de cette filiale à la

date de perte de contrôle.

Ce résultat comprend ainsi :

– le résultat lié à la fraction d’intérêt cédée ;

– et le recyclage d’éléments antérieurement constaté en résultat global.

Mesure anti-abus

Une société mère peut perdre le contrôle d’une filiale en deux ou plusieurs

accords (transactions). Cependant, dans certains cas, les circonstances indiquent

qu’il y a lieu de comptabiliser les accords multiples comme ne constituant qu’une

seule transaction.

L’IASB veut éviter qu’un groupe, redoutant une perte excessive à l’occasion de

l’abandon du contrôle d’une filiale, ne structure l’opération en deux phases :

– la première ne lui ferait pas perdre le contrôle et n’aurait aucun effet sur son

résultat. Elle opérerait des reclassements à l’intérieur des capitaux propres conso-

lidés ;

– la seconde lui ferait perdre le contrôle de la filiale, mais avec un effet négatif

plus limité sur son résultat, comparé à celui qui serait résulté d’une perte du

contrôle effectuée en une seule opération.

Pour déterminer si elle doit comptabiliser les accords comme une transaction

unique, une société mère doit considérer l’ensemble des termes et conditions des

accords ainsi que leurs effets économiques.

Un ou plusieurs des critères suivants peuvent constituer une indication que la

société mère doit comptabiliser les accords multiples comme une transaction

unique :

– Ils sont conclus simultanément et en considération l’un de l’autre.

– Ils constituent une transaction unique destinée à atteindre une incidence com-

merciale globale.

– L’existence d’un accord est subordonnée à celle d’au moins un autre accord.

– Un accord ne se justifie pas économiquement s’il est considéré isolément,

alors qu’il se justifie économiquement s’il est considéré avec d’autres accords.

Un exemple d’un tel accord serait une cession d’actions à un prix inférieur au

marché, compensée par une cession ultérieure à un prix supérieur au marché.

2 – Déconsolidation d’une entreprise mise en équivalence

Le résultat global de cession est comptabilisé en résultat et est égal à la diffé-

rence entre la juste valeur du prix de cession et la valeur comptable consolidée

de mise en équivalence des titres cédés.

La déconsolidation induit également la reprise en résultat des gains ou des pertes

comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Ainsi, par exemple, sont constatés en résultat :

– la reprise en résultat de la totalité des écarts de conversion et gains ou pertes

de couverture liés à l’investissement net antérieurement comptabilisés directe-

ment en capitaux propres ;

– le montant des écarts de conversion relatifs à l’entité associée ;

– le montant des gains ou des pertes résultant de la comptabilisation à la juste

valeur des actifs disponibles à la vente.