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CH 4 – RETRAITEMENTS DES COMPTES INDIVIDUELS

Régime mère fille

Les dividendes imposés dans le cadre du régime mère fille génèrent un

impôt différé passif lié au mécanisme de réintégration d’une quote-part

de frais et charges dans le résultat imposable de la société bénéficiaire.

Les dividendes versés seront soumis à une imposition au taux de :

• Entreprise soumise à la contribution sociale sur les bénéfices des socié-

tés :

IS : 5 %

100

33 1/3 %

1,66

Contribution sociale sur les bénéfices 3,3 %

0,054

Imposition totale

1,714 %

• Entreprise non soumise à la contribution sociale sur les bénéfices des

sociétés :

IS : 5 %

33 1/3 %

1,66

Imposition totale

1,66 %

C’est ce montant qui est susceptible d’entraîner, là encore, un impôt dif-

féré passif. Les écritures seraient identiques à celles de l’exemple 6.

1.2.9 – Exceptions relatives aux différences temporaires

Cas particulier des titres de participation

des sociétés consolidées

Titres de participation destinés à être conservés

Par exception au principe général mentionné ci-dessus, les différences

entre la valeur fiscale des titres de participation dans les entreprises

consolidées et leur valeur en consolidation ne donnent pas lieu à impôts

différés, sauf pour ceux non récupérables portant sur des distributions

décidées ou probables (CRC, règlt 99-02, § 313).

Ces différences sont, le plus souvent, des différences imposables (valeur

comptable supérieure à la valeur fiscale), mais elles peuvent également

constituer des différences temporaires déductibles (par exemple, en cas

de dépréciation non déductible).

La valeur comptable des titres de participation dans les comptes consolidés

est égale aux capitaux propres consolidés des entreprises concernées aug-

mentés de la valeur nette comptable des écarts d’acquisition éventuels.

Le cas échéant, les dépréciations de titres mis en équivalence, constituées

ou maintenues dans les comptes consolidés, doivent également être

déduites pour déterminer la valeur comptable consolidée de ces titres.

La valeur fiscale de ces titres chez l’entreprise détentrice est, le plus sou-

vent, leur coût d’acquisition comptable, diminué des éventuelles dépré-

ciations déjà déduites fiscalement. Ces différences peuvent résulter de

l’existence de bénéfices non distribués, ou encore de pertes accumulées

dans les comptes consolidés non déductibles par voie de dépréciation

chez l’entreprise détentrice des titres.