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CH 4 – RETRAITEMENTS DES COMPTES INDIVIDUELS

NORMES IFRS

Le

goodwill

généré lors d’un regroupement d’entreprises est évalué comme l’ex-

cédent du coût du regroupement sur la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste

valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l’entreprise

acquise. De nombreuses administrations fiscales n’autorisent pas la comptabi-

lisation de réductions de la valeur comptable du

goodwill

en tant que charge

déductible pour la détermination du bénéfice imposable. De plus, dans de telles

juridictions, son coût n’est, bien souvent, pas déductible lorsqu’une filiale cède

son activité sous-jacente. Dans de telles juridictions, il a une base fiscale de zéro.

Toute différence entre la valeur comptable du

goodwill

et sa base fiscale nulle

est une différence temporelle imposable. Toutefois, la norme IAS 12 n’autorise

pas la comptabilisation du passif d’impôt différé correspondant car le

goodwil

l

est évalué en tant que montant résiduel et la comptabilisation du passif d’impôt

différé augmenterait sa valeur comptable. En effet, ce dernier étant représentatif

d’une valeur résiduelle, il en résulterait un nouveau calcul d’impôt différé qui

viendrait ainsi modifier à nouveau le

goodwill

, et ainsi de suite.

• La comptabilisation des écarts d’évaluation portant sur des actifs incor-

porels généralement non amortis, qui ne peuvent être cédés séparément

de l’entreprise acquise ; il s’agit essentiellement des marques.

NORMES IFRS

La norme IAS 12 ne prévoit aucune exception pour ces différences temporaires,

qui doivent obligatoirement donner lieu à la comptabilisation d’un impôt différé.

• La comptabilisation initiale d’achats d’actifs, amortissables au plan fiscal

sur un montant inférieur à leur coût et dont la valeur fiscale, lors de leur

sortie, ne tiendra pas compte de ce différentiel d’amortissements, bien

que ces achats soient une source de différences temporaires ; il s’agit,

par exemple, des voitures de tourisme.

E

XEMPLE

Une voiture acquise 25000 ¤ ne sera amortissable que sur 18300 ¤ (base fiscale

d’amortissement). La base fiscale étant inférieure à la base comptable, l’application

de la règle fondamentale 4 devrait aboutir à la constatation d’un impôt différé passif

qui se résorberait sur la durée d’amortissement de ce véhicule. Par exception au

principe général, cet impôt différé passif ne sera pas comptabilisé dans les comptes

consolidés.

• L’écart entre la valeur fiscale des actifs non monétaires et leur valeur

corrigée des effets de la forte inflation, suivant la méthode retenue par

le groupe (voir chapitre 5, § 4), pour les entreprises consolidées situées

dans des pays à haute inflation.