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En conséquence, un produit fini est valorisé au prix de cession diminué

des frais et de la marge relatifs à l’effort de commercialisation restant à

réaliser, cette marge étant déterminée sur la base de la marge normale de

l’activité de commercialisation du vendeur dans le secteur considéré et,

pour les stocks à rotation lente, du coût financier éventuel de portage.

Un produit en cours de production est valorisé sur ces mêmes bases

diminuées des coûts de production restant à encourir et de la marge

additionnelle du producteur.

Pour les contrats à long terme ou de service en cours, la marge corres-

pondant à l’état d’avancement des contrats est ainsi incluse dans la valeur

d’entrée des encours (indépendamment de la méthode comptable, achè-

vement ou avancement, retenue dans l’entreprise acquise).

Enfin, une matière première est valorisée à son coût de remplacement.

Prêts et créances-dettes

Leur valeur d’entrée est déterminée par actualisation des valeurs dues à

l’échéance, au taux constaté sur le marché financier approprié à la date

d’acquisition, si l’incidence de cette actualisation est significative. Cette

règle s’applique, par exemple, dans le cas où les prêts ou créances ne

sont pas productifs d’un intérêt correspondant aux conditions normales

du marché à la date de prise de contrôle.

Titres de placement

Ils sont valorisés à leur valeur de réalisation (cours de Bourse, s’il s’agit

de titres cotés), nette des frais de cession.

Provisions

Conditions de comptabilisation.

À la date d’acquisition, l’évaluation des

passifs de l’entreprise acquise tient compte de tous les risques et charges

identifiés à cette date.

Toutes ces provisions doivent être constituées dans le respect des

règles générales énoncées par le règlement 2000-06 du CRC relatif aux

passifs.

Provisions pour restructuration de l’entreprise acquise.

Il s’agit des provisions

qui se rapportent aux activités de l’entreprise acquise, qui sont destinées

à être conservées par l’entreprise acquéreuse.

Les provisions pour coûts de restructuration ne sont comptabilisées

que si, au plus tard à la date d’acquisition, elles répondent aux critères

de reconnaissance d’un passif prévus par l’article 322-10 du PCG 99-03.

Ainsi, le plan de restructuration d’une entreprise acquise dont l’exécu-

tion est subordonnée à l’acquisition elle-même, n’est pas une obligation

actuelle de l’entreprise acquise et ne peut, par conséquent, être compta-

bilisé comme passif lors de l’affectation du coût de regroupement.

Les provisions pour restructuration sont ajustées à la hausse ou à la

baisse, dans le délai se terminant à la clôture du premier exercice ouvert

postérieurement à l’acquisition, avec, comme contrepartie, l’écart d’ac-

quisition.

PRISE DE CONTRÔLE EN INTÉGRATION GLOBALE

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