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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Si, au contraire, l’écart d’acquisition demeure positif malgré l’absence de comp-

tabilisation d’une provision pour restructuration, les coûts de restructuration ne

répondant pas aux conditions de comptabilisation d’un passif identifiable auront

un impact ultérieur sur le résultat consolidé sans compensation possible avec une

quelconque reprise d’écart d’acquisition négatif ou de provision.

• Cas particuliers des pertes d’exploitation futures

Activités devant être poursuivies.

L’évaluation des passifs de l’entreprise

acquise ne tient pas compte des provisions pour pertes d’exploitation futures

relatives à des activités devant être poursuivies en dehors du cas des pertes

sur contrats en cours (voir « stocks et contrats en cours » ci-avant).

En conséquence, les pertes d’exploitation futures ne sont provisionnées

que lorsqu’elles concernent des contrats en cours.

La non-comptabilisation de provisions pour pertes d’exploitation futu-

res (en tant que passif identifiable) est sans impact sur le résultat futur

consolidé car ces pertes sont implicitement comprises dans l’écart

d’acquisition négatif.

Secteurs complets d’activité devant être cédés ou arrêtés.

S’il s’agit

de secteurs complets d’activité destinés à être cédés ou arrêtés, leurs

pertes d’exploitation prévues ne doivent pas être provisionnées à la date

d’acquisition.

NORMES IFRS

La norme IFRS 3 interdit la comptabilisation de provisions pour pertes d’exploita-

tion futures au passif du bilan même lorsque ces pertes concernent des secteurs

complets d’activité destinés à être cédés.

Les actifs ou groupe d’actifs destinés à être cédés sont évalués à leur juste valeur

nette des frais de cession, mais sans prise en compte des pertes d’exploitation

futures.

Les pertes d’exploitation futures affectent le résultat consolidé au travers d’une

perte de valeur calculée par la différence entre la valeur recouvrable des actifs

(celle-ci tenant indirectement compte des pertes d’exploitation futures) et leur

valeur de marché.

Engagements relatifs aux avantages à long terme accordés aux salariés

Lors d’une acquisition, tous les engagements relatifs aux avantages à long

terme accordés aux salariés – tels qu’indemnités de départ, compléments

de retraite, couverture médicale, médaille du travail – doivent être iden-

tifiés et comptabilisés selon la situation financière des régimes correspon-

dants, même dans l’hypothèse où l’entreprise consolidante n’applique pas

ce principe dans ses comptes consolidés.

Ces engagements doivent être évalués selon les méthodes actuarielles

propres à l’entreprise consolidante, sans ne différer aucun élément du

passif actuariel à la date d’acquisition et en prenant en compte une popu-

lation de bénéficiaires cohérente avec les plans de restructuration, par

ailleurs provisionnés, le cas échéant (CRC, règlt 99-02, § 21122).

C’est donc la méthode actuarielle de l’entreprise consolidante qui doit

être retenue et non celle de l’entreprise acquise.