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CH 7 – ENTRÉE DANS LE PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

Lorsque l’opération consiste dans la détermination des écarts d’évalua-

tion, dans le cadre d’une acquisition d’entreprise par le groupe, la contre-

partie de l’impôt différé vient augmenter ou diminuer la valeur de l’écart

d’acquisition (règlt 99-02, § 3151).

Lorsque la consolidation conduit à comptabiliser un écart d’évaluation

avec impôt différé, l’écart d’acquisition, s’il existe, doit être déterminé en

tenant compte des impôts différés sur les écarts d’évaluation (voir notre

exemple 12 ci-après).

Pour les exercices ultérieurs à l’entrée dans le périmètre de consolidation,

l’effet des variations de taux d’impôt et de règles fiscales qui concerne les

impôts différés liés aux écarts d’évaluation doivent être comptabilisés en

résultat de l’exercice (voir notre exemple 12 ci-après).

NORMES IFRS

La valeur comptable des actifs et passifs d’impôt différé peut varier lors d’un

changement dans le taux de l’impôt ou dans la réglementation fiscale.

L’impôt différé qui en résulte est comptabilisé dans le compte de résultat, sauf dans

la mesure où il se rapporte à des éléments précédemment débités ou crédités

dans les capitaux propres. Ainsi, l’impact d’un changement de taux d’imposition sur

l’impôt différé lié à un actif réévalué doit être porté en capitaux propres.

2.4.2 – Modification de l’estimation réalisée

dans le délai d’affectation

L’évaluation des actifs et passifs identifiables doit être faite en fonction de

la situation existant à la date d’entrée de l’entreprise dans le périmètre

de consolidation, sans que les événements ultérieurs puissent être pris

en considération.

Pour des raisons pratiques, l’entreprise consolidante dispose d’un délai se

terminant à la clôture du premier exercice ouvert postérieurement à l’ac-

quisition, au cours duquel elle peut procéder aux analyses et expertises

nécessaires en vue de cette évaluation. Néanmoins, lors de la première

clôture suivant l’acquisition, une évaluation provisoire doit être faite pour

les éléments dont l’estimation est suffisamment fiable.

Si de nouvelles informations conduisent, avant la fin du premier exer-

cice qui suit l’entrée dans le périmètre de consolidation, à une nouvelle

appréciation des valeurs fixées lors de l’entrée dans le bilan consolidé,

celles-ci doivent être modifiées et il en découle automatiquement une

modification de la valeur brute et des amortissements cumulés de l’écart

d’acquisition. Par exemple, des plus ou moins-values réalisées à l’intérieur

du délai sur les éléments identifiés lors de la première consolidation, ou

lors de l’utilisation effective de provisions, doivent amener à remettre en

cause leur valeur d’entrée, sauf à démontrer qu’elles sont générées par

un événement postérieur à la date d’acquisition et indépendant de cette

acquisition (CRC, règlt 99-02, § 2110).

L’évaluation initiale est modifiée chaque fois que des éléments permet-

tant une meilleure appréciation (manque d’informations, par exemple à