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CH 2 – PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION

L’article L. 223-16 du code de commerce prévoit l’intégration globale de

toutes les sociétés contrôlées de manière exclusive. Si le contrôle exclu-

sif existe, l’intégration globale est appliquée.

Ainsi, il convient de déterminer si cette entité est ad hoc au sens de la

réglementation (CRC, règlt 99-02, § 10052) et si, en conséquence, cette

entité doit être consolidée.

Le texte du paragraphe 10052 et son application au cas particulier décrit

ci-dessus sont présentés ci-après.

Texte du paragraphe 10052 adapté

1. L’entité ad hoc est une structure juridique distincte, créée spécialement

pour gérer une opération ou un groupe d’opérations pour le compte d’une

entreprise.

Oui.

L’activité de l’entité est constituée par le financement des biens utilisés

par la société X.

2. L’entité ad hoc est structurée ou organisée de manière telle que son activité

n’est en fait exercée que pour le compte de cette entreprise par mise à disposi-

tion d’actifs ou fournitures de biens, de services ou de capitaux.

Oui.

D’après les indications fournies, l’entité n’a été créée que pour satisfaire

les besoins de la société X.

3. Une ou plusieurs entreprises contrôlées ont en substance, en vertu de

contrats, d’accords de clauses statutaires, le contrôle de l’entité.

Oui.

Les contrats mis en place étant :

– la participation aux bénéfices en faveur de X ;

– la clause d’intéressement prévue dans le mandat de gestion ;

– l’option d’achat très incitatrice.

Afin de déterminer l’existence de ce contrôle, les critères suivants sont pris en

considération :

– l’entreprise dispose en réalité de pouvoirs de décision et de gestion sur

l’entité ad hoc ou sur les actifs qui la composent, même si ce pouvoir n’est pas

effectivement exercé. Elle peut, par exemple, dissoudre l’entité, changer les

statuts ou s’opposer formellement à leur modification.

Non.

En ce qui concerne les pouvoirs juridiques au sein de l’entité.

– l’entreprise peut, en substance, bénéficier de résultats de l’entité, par exemple

sous forme de flux de trésorerie ou de droits (droit à une quote-part d’actif

net, droit de disposer d’un ou de plusieurs actifs, droit à la majorité des actifs

résiduels en cas de liquidation).

Oui.

Cf. point 3 ci-dessus.

– l’entreprise supporte

in fine

les risques relatifs à l’entité. Tel est le cas si les

investisseurs extérieurs bénéficient d’une garantie de la part de l’entité ou de

l’entreprise, leur permettant de limiter leur prise de risques.

Théoriquement

, les risques n’ont pas été prévus. La Commission a cependant

supposé que les risques éventuels seraient supportés par l’entreprise X.

EN CONCLUSION

. Deux au moins des trois critères sont remplis. En consé-

quence, la société X doit consolider cette entité ad hoc.

Référentiel IAS/IFRS

Il n’y a pas de guide distinct comprenant un modèle de consolidation dif-

férent pour les entités ad hoc. La norme IFRS 10 prévoit un modèle uni-

que de consolidation.

La nouvelle définition du contrôle implique qu’un investisseur peut détenir

le pouvoir sur une autre entité de plusieurs manières, non seulement à

travers le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles.